Monthly Archives: avril 2010

Le ROFL du retour

0
Filed under Bazar

Et hop, me voilà donc de retour depuis hier soir, (presque) en pleine forme. D’ailleurs, pour ceux que ça intéresse, tout s’est plutôt bien passé. ;)

Un peu agacée que unblog.fr soit fréquemment inaccessible (… ‘could not connect to the DB’, maintenances répétées / prolongées, j’en passe…), j’ai finalement décidé de ne pas acheter leur service premium et de me chercher un autre hébergeur. Attendez-vous donc à un changement d’adresse d’ici peu.

Et pour fêter ça, un immense éclat de rire avec le sublimissime clip video ‘I play W.o.W.’ de Jace Hall. Je suppose que les paroles sont volontairement truffées de second (42 ème ?…) degré, même si j’avoue avoir du mal à le discerner clairement. En fait, pour être franche, je le cherche encore…

Pitié, dudes, si vous nous faites la même pour Aion, essayez d’innover, de décoller un peu des clichés habituels. Prenez le risque de nous gratifier d’une démarche un brin plus édulcorée… Ça nous changera agréablement du refrain qu’on nous sert depuis des lustres sur les MMORPGs. Parce que là, c’est du lourd… du très (trop…) lourd. ;)

Je dois vous laisser, ma soupe va être froide… :p

Sha-sha

Abandon de poste

0
Filed under 3615 MyLife

Hop ! Je remonte ce soir dans ma ville de coeur, pour la bonne cause. Je prends le laptop avec moi, mais je risque néanmoins d’être beaucoup moins présente en jeu pendant une petite semaine. Ce qui ne m’empêchera pas de continuer – dans la mesure du possible ^^’ – à alimenter mes chroniques.

Patrouillez bien, et laissez quelques élyséens motivés pour mon retour. ;)

Sha-sha

Ceux que l’on sème…

0
Filed under Un rifteur sachant wiper...

Phiou… Y’en a marre de suivre les sentiers battus et rebattus… Rifter, ces derniers jours, s’est révélé assez ennuyeux… Toujours la même faille… Les mêmes adversaires (courageux, fuyards, bots, j’englobe tout)… Le tout bien rôdé…

A force, on finit par s’engluer dans la routine et s’affubler de mauvaises habitudes. Un peu comme dans un vieux couple !

Donc… *crissement de pneus lisses sur de l’asphalte mouillée* On stoppe tout !

Déjà, changement de faille d’accès : aujourd’hui, ce sera celle qui mène au Temple de Kyola !

*voix off* ‘De toute façon y’a que celle-la de pop !’

*collégiale* ‘La ferme !’

Et ça démarre mal… Utarius (mon héros <3) se retrouve coincé dans une texture aussitôt le pied posé en Eltnen. Malgré ses tentatives acrobatiques (Je l’ai vu accomplir un double saut périlleux arrière… Je vous jure…), pas moyen de se dégager des briques. Seule solution pour lui, un /recall et revenir à pieds.

Et donc laisser Sha-sha toute seule, abandonnée, mouillée, affamée, pleine de puces (sans flèches et sans kisk, chuuut).

*voix off* ‘T’en fais pas un peu trop là ?…’

*Sha-sha* ‘Mais noooooonnnnnn !’

Heureusement, il est vite revenu. <3

Un peu plus tard, pataugeant joyeusement dans les sables du désert d’Erakus…

*voix off* ‘… avec une patrouille de gardes au cul…’

*collégiale* Mais la ferme on te dit !!!

… nous nous dirigeons vers la zone léphariste. Tout est calme… Presque trop calme en fait… Jusqu’à ce que l’on tombe sur notre vieille connaissance Spostkii (Spiritualiste 45) ! Malheureusement, c’est la seule qui campe là à cette heure matinale. Nous faisons donc vite demi-tour…

S’ensuit, beaucoup plus loin, une brève explication avec Clot (Assassin 34) (Vous vous souvenez, il était venu prendre le thé chez nous y’a pas si longtemps que ça…), puis nous tombons (presque au sens propre du terme) sur Synris (Templier 42). Utarius s’enthousiasme en vocal : Il l’a déjà combattu et m’affirme que c’est un très bon joueur – augurant donc d’un très beau combat. Quelle n’est donc pas ma surprise lorsque je vois Synris courir se réfugier au milieu des gardes les plus proches…

Ma foi… Tant pis. Au plaisir de te recroiser, Synris ! (En revanche, le /rire, évite… Quand on vient de prendre la fuite la lame entre les jambes, ça n’est pas très crédible. ;) )

Un bref détour par la Source Mystique d’Agairon, où nous nous arrêtons pour apprendre la politesse au terriiible Superviseur Kargath. Il nous remercie en nous laissant une paire de jambières en cadeau. S’il est pas chou, le Kargath. <3

Dans la foulée, on passe faire un coucou rapide à Buldogwars (Rôdeur 24), avant qu’une certaine Woke (Assassine 30) ne nous glisse entre les doigts, suivant l’exemple de Synris.

Décidément, sont tous mous les Elyséens ce matin…

Retour à la zone léphariste, boîte fashion où ça bouge nuit et jour ! On passe sur la piste valser avec Dear (Clerc 40) (Désolée pour ta mort PVE, pas eu le temps de reprendre ton mob :/ … et BRAVO pour ton lvl 40 ! <3), avant que Ziiada (Rôdeuse 40) ne nous esquive sans même dire un petit bonjour… Pfff !

Pas le choix, retour au mode patrouille. Ravis de croiser Epson (Clerc 47) nous lui courrons joyeusement après… avant de constater qu’elle joue manifestement dans une toute autre cour que la nôtre : celle des grands ! Après une lutte acharnée de six bonnes minutes (Dit comme ça, ça paraît court, mais en combat c’est une éternité…), elle finit par venir à bout d’Utarius… Un DoT sur la tronche (et mon CD de potion down), je vois déjà le retour forcé au kisk m’arriver en pleine poire… Je décide de profiter de mes derniers instants pour mettre à profit mes cours d’élyséen…

*voix off* ‘L’élyséen pour les nuls, en vente à Primum, seulement 2 kinah !’

*collégiale* ‘…’ (silence consterné)

Bref ! Je lui cause dans sa langue, donc !

Et là, quelle n’est pas ma surprise… Je la vois rengainer posément sa masse… et me répondre !!! Soyons très clairs : elle aurait pu m’achever sans AUCUNE difficulté !

Une fois Utarius relevé, elle est même restée un peu papoter avec nous. Et elle a accepté, très généreusement, de prendre la pose !

Epson, pour cet intermède, du fond du coeur, merci ! <3

Nous finissons par reprendre notre route, croisons rapidement Oflame (Sorcière 38), puis notre vieille amie Magicdance (Sorcière 43), avant de re-tomber sur Ziaada – cette fois accompagnée de notre autre vieille amie, Plateaumik (Clerc 44) – qui nous offrent à elles deux un aller simple vers le kisk (Et c’était très bien joué à elles ;) ).

Mais nous n’avons pas dit notre dernier mot ! De retour vers des zones plus ‘calmes’, nous recroisons Woke qui cette fois ne parvient pas à nous échapper ! Ceci dit, elle est rapidement vengée par Hecto (Spiritualiste 42) qui à lui tout seul nous expédie ad patres, manu militari (saleté de fear… :p) !

Abandonnerons-nous ?… Que nenni ! L’ATR /release mais ne /recall point !

*voix off, chantonnant* ‘Ils en étaient déboussolés de voir que l’on tenait quand même… Et nous les premiers étonnés de récolter ‘ceux que l’on sème’…’

Nous nous remettons en chasse, retombons (ou re-roulons… au choix…) sur Woke, puis juste après elle sur la ravissante (et dangereuse) Acrymonie (Rôdeuse 36) ! Cette dernière a d’ailleurs bien failli réussir à nous esquiver, gérant très bien la topographie des lieux. Mais c’était oublier notre ténacité… Lorsque, tout près de rendre son dernier soupir (à 10% de vie, quoi ^^) elle tente de se réfugier près des gardes, nous suivons ! Une flèche parvient même à l’atteindre, et à l’achever, au tout dernier moment ! (juste avant que les NPCs ne nous ratiboisent… ^^) Show-time ! <3

Ravis de croiser enfin une adversaire de valeur, nous décidons de la traquer, histoire de voir. Nous revenons donc sur les lieux du crime (croisant au passage Woke, qui a généreusement – et involontairement ^^’ – pris la pose à cette occasion - cf ci-dessus) et loin de nous décevoir, Acrymonie est au rendez-vous ! Elle est même – encore mieux !! – accompagnée d’une compatriote : Seraphina (Aède 35). S’en est ensuivi un superbe combat où la victoire a longtemps balancé d’un côté comme de l’autre, avant que nous ne finissions par l’emporter. Acrymonie, Seraphina, merci à vous deux pour cette escarmouche mémorable. :)

Reprenant notre route, nous croisons Tiphaina (Templière 39) dans un coin sombre de la zone volcanique dont j’oublie toujours le nom. Elle nous a donné pas mal de fil à retordre, mais nous avons quand même vaincue… Peu après elle, nous croisons le chemin de Tokuko (Spiritualiste 34), juste avant que notre kisk ne rende l’âme. La ballade est malheureusement finie pour aujourd’hui…

Utarius propose de finir en beauté en essayant d’infiltrer un village élyséen. Ni une, ni deux, nous décidons de jouer à aller le plus loin  possible avant de se faire offrir un aller simple vers l’obélisque ! Et on ne s’en est pas trop mal sortis. ;)

Voilà, une sortie haute en couleurs pour casser la monotonie du quotidien. Ou pas, quand on y réfléchit. Il n’existe pas tant que ça de façons différentes de rifter, après tout.

‘J’aurais bien voulu, tu sais… Tenir le cap, sauver les murs… Courir sans m’arrêter… Ne pas frissonner sous l’armure…

Et j’aurais voulu, tu sais… La longue traversée tranquille… J’aurais même imaginé… Ne jamais atteindre une rive…

Ils en étaient déboussolés de voir que l’on tenait quand même… Et nous les premiers étonnés de récolter ‘ceux que l’on sème’…’

(‘Ce que l’on s’aime’ de Tryo)

Sha-sha … *Je vous aime <3*

L’envol d’un Bel-Argus

0
Filed under Carnets de voyages (RP)

— ‘22 732 kinah’, m’annonce calmement la propriétaire du bazar de Morheim.

Il n’est pas aisé de l’emporter sur un shugo lors d’une tractation. Ils sont, par essence, de féroces négociants, insensibles aux supplications comme aux menaces. C’est pourquoi je tâche, malgré mon agacement, de garder un ton doux et mesuré.

— ‘Allons, Mapirinerk… Tu peux faire mieux que ça, j’en suis certaine.’

D’ordinaire, je marchande avec elle pour le seul plaisir de marchander. C’est une sorte de récréation rituelle… Mesurer son esprit affûté au mien, faire assaut d’arguments fallacieux et de tournures hâbleuses, pour voir laquelle de nous deux finira par avoir le dessus. Mais aujourd’hui, c’est la nécessité qui me pousse à tenter de lui soutirer le plus de fonds possible. Je n’ai pas de temps à perdre en finesses. Je crois qu’elle s’en est d’ailleurs rendue compte… Et rien que le savoir me met de mauvaise humeur.

La créature examine à nouveau l’amas de babioles hétéroclite que je lui ai apporté, puis secoue la tête, feignant d’être désolée. Le gracieux mouvement fait osciller les petites oreilles plantées de chaque côté de son crâne étroit.

— ‘Non non non, je regrette, 22 732 kinah, pas une pièce de plus, nyark…’

Je laisse échapper un soupir agacé. 22 732 malheureux kinah… Ça ne suffira jamais. Mais ce que j’ai posé sur le comptoir du bazar ne vaut pas plus. Je le sais, et la shugo le sait aussi. Je ne peux pas lui en vouloir.

— ‘C’est la criiise…’ se permet-elle d’ajouter, l’air détaché.

Je lui en veux, pourtant. Ma colère mal réprimée, je rafle d’un mouvement brusque les pièces qu’elle me tend au creux de sa paume duveteuse. Elle agite joyeusement la main lorsque je quitte son étal, et le large sourire qui fend son minois velu me met encore plus en rogne.

— ‘Reviens quand tu veux !’

‘Bien sûr que je reviendrai, avare petite créature… Tu es la seule qui accepte de changer les saletés que je ramasse contre des espèces sonnantes et trébuchantes…’ pense-je en moi-même.

Mais ces mots ne franchiront pas mes lèvres. En plus d’être rapiats, les shugos sont susceptibles… Je réponds à son salut d’un haussement d’épaules et d’un grognement maussade, tout en m’éloignant. La neige ne va pas tarder à se remettre à tomber. Et je ne veux pas être encore dehors quand ça se produira.

Il me faut un endroit paisible, douillet, où me reposer et réfléchir. Machinalement, je fouille la mémoire de mon hôte. C’est devenu une mauvaise habitude, de compter sur ses souvenirs résiduels pour m’orienter. Il faudrait que je prenne le temps de prendre mes propres repères, plutôt que de me fier aux siens. Mais le temps, bon sang, j’en manque. Cruellement.

Je me rends compte que les rares chalands que je croise me jettent des regards méfiants. Allons bon. J’ai encore maugréé toute seule sans m’en apercevoir… Ils doivent me croire folle. Ou pire. Une jeune fille s’est même arrêtée, et me fixe, les yeux écarquillés. Je lui dédie un rictus mauvais, en montrant les dents et en grognant comme un animal féroce. Elle détale aussitôt, en rasant les murs. Je m’offre le luxe d’un sourire satisfait.

Tant mieux, qu’ils me croient donc cinglée. Ça les tiendra à distance.

Pour la millième fois depuis que je suis sortie de stase, je me demande ce qui m’a poussée à accepter l’Exode dans ce monde agonisant. Ma place est à Suyn’al, parmi les miens. Pas ici. Peu m’importent ces terres, peu m’importent ces peuples, leurs guerres futiles, leurs cultures primitives, leurs obsessions éphémères. Une rancoeur tenace envahit mon esprit, l’inondant brusquement de colère.

‘Par les Quatre, mais qu’est-ce que je fous ici ?!’

Une caillasse malavisée s’est mise en travers de ma route. Je l’envoie valdinguer dans les airs d’un coup de pied rageur. Ce geste accroche la faible part de mon esprit restée rationnelle au milieu de mes divagations furieuses. D’ordinaire, ça ne me ressemble pas de passer mes nerfs sur les objets inanimés… C’est plutôt le truc de Vanyá, d’envoyer tout et n’importe quoi contre les murs… Ce constat me fige, perplexe, papillonnant des yeux sous les flocons mousseux qui recommencent à voleter dans l’air froid. Je ne suis pas Vanyá. Je n’ai même rien en commun avec elle. Alors, pourquoi ?…

J’ai soudain l’intuition que c’est une rage étrangère qui pollue ma psyché. Se pourrait-il que la mémoire résiduelle de mon hôte influence mes appréhensions ? Voilà une question inquiétante… sur laquelle je n’ai pas le temps de me pencher. Une tempête s’annonce. Il faut que je m’abrite. Et un repas chaud ne serait pas du luxe.

Les flocons tombent maintenant dru, denses et serrés. Je trottine vers l’épicerie, dans laquelle je m’engouffre après avoir claqué mes bottes sur la barre de seuil pour en ôter la neige. Quelques voyageurs sont déjà attablés, leur pelisses mouillées étendues près de l’âtre rendant l’air humide, désagréablement étouffant. Tant pis. Je réalise soudain à quel point je me suis habituée à vivre dans le confort et l’opulence. Il semblerait qu’à force d’évoluer dans la paix séculaire de l’aérienne Suyn’al, je me sois méchamment ramollie.

L’odeur alléchante d’un ragoût de viande fait frémir mes narines tandis que je m’installe à mon tour dans la grand-salle. Evoquer la douce lumière de ma cité a apaisé ma colère. C’est normal que j’aie le mal du pays… N’importe quel monde paraîtrait rustre et fade, mesuré à l’aune de celui d’où je viens. Atréia, pas plus que les autres, ne peut soutenir la comparaison. Mais elle a quand même ses charmes, cette terre morcelée.

Je me sens sourire, soudain attendrie par ce monde écartelé, par ses peuples en transhumance. Lorsque j’interpelle le tenancier pour commander de quoi remplir mon estomac, ma voix a retrouvé sa vibrante chaleur, et mes prunelles l’éclat joyeux qui leur est coutumier. Je me sens mieux ainsi. Fidèle à moi-même. J’étends mes jambes sous la table, tâchant de détendre au mieux mes muscles crispés en attendant mon bol de ragoût et ma chope de thé noir.

Trois de mes voisins de tablée cancanent, entre deux bouchées enthousiastes. L’atmosphère douillette leur a délié la langue, et mon oreille capte distraitement quelques bribes de leur conversation. Siel perdue au profit des Elyséens… Roah toujours sous le joug des Balaurs… Les artisans qui ont de plus en plus de mal à ravitailler Primum, et les prix qui ne cessent de monter… Je me détache du contenu, ne percevant plus que le ronronnement apaisant de leurs voix, les yeux fixés sur la porte. Je me sens… bien.

Lorsque la chair est au repos, bien souvent l’esprit vagabonde. Bercée par l’atmosphère paisible, je songe à toutes les merveilles qui parsèment Asmodae. L’envol d’un Bel-Argus, aux ailes bleues et brillantes… Les vestiges de l’Impetusium, appuyés à leur splendeur passée comme une vieille dame accrochée à ses souvenirs… La flore luxuriante de Patamar dans sa sublime diversité de formes et de couleurs… Cet inconnu qui vient de franchir le seuil… Son regard a la même nuance que le reflet des dunes sur les minarets d’Aruath… Dans ses prunelles luit un éclat familier… La détermination… L’intransigeance, aussi…

Ses yeux, inquisiteurs sous ses sourcils froncés, viennent soudain se planter dans les miens. Glacée d’effroi, je réalise que je le fixe depuis un bon moment d’une façon tout à fait discourtoise. Et qu’il s’en est aperçu. Un frisson désagréable me parcourt l’échine tandis que je détourne le regard, feignant de me passionner pour la conversation de mes voisins. M’reb th’sa… Voilà ce qu’on récolte à se laisser aller.

Une chope de thé fort fume devant moi, posée à côté d’un grand bol à l’odeur appétissante. Ma rêverie m’a si bien entraînée dans sa valse lente que je ne me suis même pas rendue compte qu’on m’avait servie… Je plonge promptement les lèvres dans le breuvage brûlant. L’amertume du thé résonne sur mes papilles, écho rémanent du fil de mes pensées. J’essaie de forcer mon esprit à songer à autre chose qu’à cet homme dont le regard me met inexplicablement mal à l’aise.

A une façon de gagner des kinah, par exemple. La bourse de mon hôte, lourde et rebondie à mon éveil, s’aplatit de plus en plus au fur et à mesure de mes bourdes. Plusieurs tractations, que j’avais jugées sans risques, se sont avérées catastrophiques. Il me faut un moyen, rapide et sûr, d’assurer ma subsistance. Je me réfugie dans des réflexions d’ordre pratique, envisageant diverses possibilités de regarnir mes poches. Cette feinte fonctionne presque.

Je me targue, depuis toujours, d’être capable d’imposer à mon esprit une discipline de fer lorsque je le souhaite. Déformation professionnelle. Mais, évidemment, il subsiste une faille… Sinon, ça serait trop simple.

Pendant que le fil conscient de mes pensées examine froidement diverses idées potentiellement rentables, mes propres yeux se rebellent, glissent hors de mon contrôle sur la salle, jusqu’à retrouver la stature hiératique de mon inconnu. Il est allé s’installer dans l’ombre, à l’écart.  Mes prunelles traîtresses l’observent, détaillent ses traits fins, gravent dans ma mémoire la courbure souple de ses épaules, les lignes mâles de ses longues mains aux doigts élancés.

Pour la seconde fois, il les intercepte. J’en sursaute, sentant confusément mon visage devenir blême, mes traits se crisper. Je me sens… mise à nu. Pire que d’avoir été de nouveau surprise en flagrant délit d’indiscrétion, je réalise que ma façon de réagir est grotesque. Je me comporte comme une enfant qu’on vient de surprendre en train de voler des confitures. Ou comme une pucelle effarouchée. Pourtant, je n’ai rien fait de ‘mal’. J’ai été incorrecte, soit… Mais ce n’est pas un crime. Pourquoi me regarde-t-il comme si je venais de cracher sur ses bottes ? Comme si ma seule présence suffisait à souiller l’air qu’il respire ?

L’inconnu continue de me fixer, accentuant mon malaise. Mon instinct de conservation s’agite avec l’énergie du désespoir, me hurlant que je suis en danger. Je balaie ses mises en garde d’une chiquenaude mentale. Je veux savoir d’où vient cette inexplicable sensation, bien trop familière. Les rouages de mon esprit s’emboitent à toute allure. Et soudain, tout est clair.

Trop clair. Je me sens devenir pâle comme une morte, ma gorge se serre à m’en faire mal, et mes émotions jusque-là soigneusement refoulées déferlent en submergeant tout raisonnement rationnel. Mais cette situation-là, au moins, je sais la gérer. Je sais exactement comment réagir. Il n’y a qu’une seule option envisageable, qu’une seule échappatoire valide.

La fuite.

Je me relève, posément malgré le sang qui bat à mes tempes, et plaque sur la table assez de piécettes pour régler mon repas. Mon geste est trop brusque, il empeste le malaise. Je n’en ai cure. A cet instant précis, le plus important est de rassembler le peu de dignité qui me reste et d’aller trainer ma carcasse stupide ailleurs. Une part de mon esprit constate, sarcastique, que je n’ai presque pas touché à mon ragoût, et que je crève encore de faim. Ne pense à rien, regarde devant toi, ne te prends pas les pieds dans le tapis. Là. Ça va bien se passer. Je louvoie dans la grand-salle jusqu’à la sortie, trop consciente que mon souffle court et mon pas martial gâchent la nonchalance que je m’efforce d’affecter.

Je claque la porte derrière moi plus que je ne la referme. Intérieurement, je sais très bien que je n’ai trompé personne. Et surtout pas moi-même. Histoire de marquer le coup, je m’abreuve intérieurement d’injures. Je m’attribue même sans vergogne certains qualificatifs honteux, du genre à faire rougir un homme de peine. Quitte à me conduire comme la dernière des lâches, autant le rester jusqu’au bout.

La neige profite de ma sortie pour revenir s’amonceler sur ma chair encore tiède. Elle aussi a honte de ma faiblesse. Sinon, elle ne m’offrirait pas la réconfortante indulgence de sa caresse glacée, sa blanche pèlerine venue recouvrir les lambeaux de mon amour-propre. Je referme mes paupières, levant mon visage à sa rencontre. Son baiser a le froid mordant des sables de Glath. Un court instant, grâce à elle, je peux rentrer chez moi. Je souris aux nuées, reconnaissante, et murmure un remerciement ténu aussitôt emporté par le vent.

Derrière moi, la porte se rouvre, et quelque d’autre sort. J’éclate involontairement d’un rire nerveux. Le blizzard m’a remis les idées en place, assez pour que je réalise enfin qu’un parfait inconnu a réussi à me mettre suffisamment mal à l’aise pour que je renonce au seul abri que j’aie, me privant d’un repas mérité. Et pourquoi ? Parce qu’il m’a évoqué des joies délétères, et je n’ai pas su maîtriser le typhon de mes propres souvenirs. Autrement dit, sans aucune raison rationnellement valable. Jolie performance. Voyons le côté positif des choses… Cette fois, je suis au moins certaine que ce n’est pas la mémoire résiduelle de mon hôte qui me joue de sales tours. C’est la mienne. La mienne seule.

Je hausse les épaules, car au fond, ça n’a pas vraiment d’importance. Je suis une grande fille, capable de maîtriser mes émotions. Je n’ai plus qu’à rentrer et reprendre mon repas interrompu, en maugréant haut et fort après cette foutue tempête pour sauver la face. Et me retrouver de nouveau face à cet homme, sachant bien que je ne pourrai pas m’empêcher de boire sa présence des yeux…

Par réflexe, je tâche d’examiner la situation en prenant le plus de recul possible, en restant totalement neutre. Mais j’en suis, évidemment, incapable. Je n’ai jamais été capable de rester raisonnable face à lui. Mon rire sauvage redouble d’intensité. Parce que je comprends ce qui m’a frappée chez cet asmodien. Parce que je sais trop bien pourquoi il me semble aussi familier, pourquoi je me sens aussi mal à l’aise en sa présence. Et parce que je me fiche complètement de ce que pensera celui ou celle qui me verra ainsi, campée dans la tempête, savourant ma propre déliquescence en me gaussant du destin à gorge déployée.

Oui, qu’ils me croient donc cinglée, si ça les tient à distance. Je suis trop occupée à invectiver en silence le hasard qui n’existe pas… Trop occupée à me moquer de moi-même pour me soucier de ce qu’ils pensent. Et trop occupée à respirer le parfum délétère des jours enfuis qui jamais plus ne reviendront. Cette rencontre me nargue et me poignarde à la fois, rouvrant une blessure ancienne que je pensais depuis longtemps refermée. Cet inconnu de passage…

Il a le même maintient, magnifique et sauvage. Il a la même façon de se mouvoir, la même violence à peine contenue dans chacun de ses gestes. Et il a le même regard.

Il faut que je fuie cette ville. Vite. Le plus vite possible.

Eltnen, Acte II

0
Filed under Un rifteur sachant wiper...

Aujourd’hui, j’avais décidé de ne pas rifter. Je suis en retard sur plusieurs farms que je dois faire (adamantium, platine, et éther…), et comme chacun le sait, les ressources, ça se trouve pas sous les sabots des Abex (ni sous les jupes des élyséennes, hélas…).

Me voilà donc en route depuis Morheim vers l’un de mes spots de farm habituels, profitant que le trajet croise celui de ma patrouille quotidienne pour regarder un peu si on a de la visite par chez nous. Après un bref combat contre Boulettechef (Templière 28) à Patamor, je trace ma route vers Salintus pour repiquer vers Musphel… Et là… Faute à pas de chance… Je tombe sur… une faille ! J’y ai accueilli Sanenn (Assassine 23) à la manière asmodienne… c’est à dire en la renvoyant à son obélisque.

Utarius (mon héros <3) propose alors de me rejoindre pour voir par nous-même ce qui sortira de cette faille… Ma foi… Et bien… Le farm attendra ! Je recall Morheim pour refaire le trajet en même temps que lui, il en profite pour déboiter tout seul une Assassine vers Patamor, on se rejoint à la cascade… et on retombe sur Sanenn quelques mètres plus loin, pas de bol. :/

Camper les failles, c’est… *baille* Clot (Assassin 31) est bien venu deux fois essayer de prendre le thé avec nous… Mais en dehors de ses visites rapidement écourtées, nous n’avons eu à affronter que notre propre ennui.

Aussi, lorsqu’Utarius est allé vérifier les emplacements des autres failles, et m’a annoncé que celle des hauts de Salintus était apparue…  Il était impossible de résister à son appel. <3

Je commence à remonter vers le Poste d’Observation, quand je vois apparaître deux visiteurs élyséens sur mon radar. Mmhm. Rôdeurs, tous les deux. Je suis toute seule. Ça se tente ! Une brève tentative plus tard, je m’aperçois rapidement que je n’aurai pas le dessus. Utarius, prévenu en vocal, est en route pour me rejoindre… Je me replie sagement vers la garde.

Mes deux visiteurs sont Phenixy (Rôdeur 36) et Kalpin (Rôdeur 35). Pas étonnant que j’aie du mal ! Utarius arrivé, nous nous hâtons de leur souhaiter la bienvenue comme il se doit. Un très joli combat plus tard, nous revoilà en route vers les hauts ! Pretross (Clerc 25) a du se rappeler de notre passage.

Eltnen, nous (re)voilààà ! <3

Personne à la sortie de la faille… Parfait ! Nous nous hâtons de rejoindre l’une de nos planques pour y planter un joli kisk. Les réjouissances peuvent commencer ! Comme le scandait J.H. dans Les Guignols de l’Info y’a un paquet d’années de ça : ‘Ah que coucou !’

(Bon… ok… elle était nulle… je vais me cacher… *snok*)

On ouvre le bal avec deux Clercs 37 déjà croisées hier, Tiskys et Eenterd. A elles deux, en se coordonnant, elles ont largement de quoi nous résister. Pourtant… et bien… non. Etrange. En se protégeant l’une et l’autre elles auraient pu se défendre sans soucis…

Nous nous dirigeons vers la zone léphariste, quand nous croisons Ballet (Templier 44) pour le premier round. Ballet… Lui, il a un nom qui plairait à Shenesh ^^’ … Il nous a donné bien du mal mais nous avons fini par en venir à bout. Viennent ensuite Magicdance (Sorcière 42) et Plateaumik (Clerc 43). Superbe première manche dans laquelle nous les abattons ! Nous les recroisons un peu plus tard, rejointes par Tiskys et Eenterd, et cette fois-là, malgré nos efforts, rien à faire… Elles nous ont renvoyés à notre kisk bien comme il fallait. Et on l’avait bien cherché. ;)

Changement de plans pour la suite, et donc changement de direction. On croise rapidement – et séparément – Grave (Clerc 36), Thomas (Templier 11… Je suis désolée pour toi, mais que faisais-tu là ? :/), Chocapik (Gladiateur 29) , et Langedemon-premier round (Spiritualiste 34). Nous leur transmettons nos salutations comme il se doit avant de reprendre notre route. Vient ensuite Jato (Templier 46). Alors, lui, je n’ai pas compris sa stratégie. Il a… combattu, vaillamment… Puis à un moment, sans que nous ayons bien compris pourquoi il a… pris la fuite… Oo…

Bon. Soit. Ben tant pis, au plaisir de te recroiser, Jato…

Nous prenons le chemin de cette zone volcanique dont j’oublie toujours le nom, y croisons rapidement Liangfen (Sorcier 35) (D’ailleurs, Liangfen, je suis fan du nom de ta guilde ^^) puis traçons jusqu’à croiser Beautifulgirl (Spiritualiste 35). Ça commence à devenir ennuyeux, là… Après une brève pause de ma part, retour vers la zone léphariste pour y chercher un peu de challenge !

Falkhen (Templier 39) est au rendez-vous, mais ne comble pas notre besoin de défi. Et c’est alors… que revoilà Ballet, pour le deuxième round ! Un autre très beau combat où il nous a – encore – donné du fil à retordre… Puis est venue Spostkii (Spiritualiste 44)… Elle est réactive, c’est toujours un plaisir de se battre contre elle. :)

En poursuivant notre ronde dans la zone, nous sommes retombés sur Ballet (troisième round ^^). Là, nous avons commis une erreur, nous avons cru qu’il était seul… Et ce n’était pas le cas. ;) Dear (Clerc 39) et FinniganMoon (Sorcier 45) veillaient non loin. Rejoints par Spostkii, ils nous ont tous les quatre offert une escarmouche magnifique… Nous avons tout essayé pour l’emporter, mais ils nous ont renvoyés au kisk sans tambour ni trompette ! Encore merci pour ce superbe combat. <3

Peu après notre retour au kisk, surpriiise ! Ma Pimprenelle vient de se connecter ! Motivée (j’aurais bien dit ‘chaude comme une baraque à frites’, mais Shenesh se prend pour un iceberg… ça cadre pas :p), elle prend la route pour nous rejoindre. Nous faisons un détour pour l’attraper au passage et partons poursuivre les réjouissances.


Un premier petit arrêt pour faire les présentations à Tiskys et Eenterd, et nous voilà de retour dans la zone léphariste. Magicdance,  puis Mikyla (Clerc 45), nous y accueillent. Utarius refait une visite guidée détaillée de la zone pour Shenesh, qui ne la connait pas. Et au retour, sur qui qu’on tombe ?… Ballet !… (Je vais arrêter de compter les rounds, ça devient lourd ^^’) Nous sommes ravis de pouvoir le présenter à Shenesh, ils partagent manifestement une passion commune pour la danse… (Nan ! Pimprenelle ! Aie ! On avait dit pas sur la tête ! Aie-eeuuuh !!!)

Cependant, notre effort de sociabilité tourne court : Ballet parvient à nous entraîner vers plusieurs de ses comparses, postés non loin. Nous retrouvons avec plaisir Dear et Magicdance, auxquels se sont joints Plateaumik, FinniganMoon, Carb (Spiritualiste 40), et Suofy (Spiritualiste 47). S’en est ensuivi un combat à couper le souffle… Nous avons réussi à tomber trois d’entre eux (dont Dear ! *trop fière <3*) avant de succomber ! Pas mal pour deux lvl 34 et un lvl 32, nan ? :p Ce combat magnifique a été sans conteste le meilleur moment de ce rift !! Mille fois merci à vous tous !

Loin de nous décourager, nous reprenons la route, continuer la visite guidée pour Shenesh (dont c’est le tout premier rift, soulignons-le). Et là… Là !… SURPRIIIISE !!! Kenzaa (Sorcière 50), et Kalydor (Clerc 38), nous offrent un superbe affrontement ! Notre joie de les avoir vaincus tourne malheureusement court : Schierke (Clerc 50) nous intercepte et nous colle une bonne pâtée, bien dans les règles de l’art, histoire qu’on ne prenne pas la grosse tête… Mais nous lui avons quand même bien résisté, et le combat était chouette. Merci à toi, Schierke ! :)

Retour au kisk, et ça tombe plutôt bien, Shenesh ne va pas tarder à partir. Un dernier détour en trio vers la zone léphariste, histoire d’y chercher Ballet – on ne désespère pas d’arriver à les faire s’entendre, ces deux-là… Et nos espoirs sont comblés dès notre arrivée : on le dégotte dans la montée, et on commence illico à lui expliquer notre opi-’gnon’. Malheureusement, il est difficile de discuter tout en combattant, et la barrière de la langue n’aide pas… Et puis Shenesh doit vraiment filer… Tant pis, ce sera pour une autre fois, Ballet !

Revenus à notre duo originel, Utarius et moi traçons notre route (repassée par… enfin je devrais plutôt dire ’sur’… Langedemon…) jusqu’à croiser un trio détonnant : Jato, le retour du Templier incompréhensible, cette fois accompagné de Tiriki (Sorcière 38) et de Mirilya (Rôdeuse 42). Alléchés par la perspective d’un beau combat, nous nous lançons aussitôt dans la mêlée ! Et le combat fut beau, mais tourna hélas court pour moi. ^^’

Notre kisk venant de rendre l’âme quelques instants plus tôt, Utarius décide de se servir de son mode locomotive pour entrainer les élyséens à sa poursuite, le temps que je me relève. Langedemon, pas rancunier, est même gentiment passé me faire un coucou, pendant que je gisais le nez dans le sable. :’)

C’est décidé, Langedemon, je t’aime bien. <3

Utarius m’ayant rejointe, nous attendons sagement une minute – que mon mal de résurrection se dissipe… – avant de reprendre la route – dans la direction que Langedemon a prise après ses encouragements, j’avoue… J’avais envie de le remercier de sa sollicitude en concrétisant l’expression : ‘Qui aime bien, châtie bien’…

Puis, pas de bol pour nous, nous retombons sur Mirilya, Jato, Tiriki, Kalydor et Feith (Clerc 46) (tiens, on l’avait pas encore croisé lui ^^) qui nous offrent très courtoisement – et très rapidement xD – un aller simple vers l’obélisque. Sont vraiment trop gentils, ces Elyséens ! Et super courtois en plus… <3 Jugez plutôt :

(Grâce à mon précédent article, vous aussi vous savez que ‘edobh’ veut dire ‘merci’ ! <3 ‘Xa lhdk’, en revanche, j’en sais rien. xD)

Après notre mort ‘épique’ (qui tenait un peu de l’epic fail, quand même, faut bien l’avouer :p), tout ce petit monde a fort aimablement fait de gros efforts de sociabilité. N’ayant pas pu sur le coup répondre à leurs messages – être morte comporte un certain nombre de désagréments… – je me permets de le faire hic et nunc :

Techniquement, si… Utarius s’est sauvé pour vous éloigner le temps que j’auto-rez… ^^’

Rez, on aimerait bien, mais le kisk est down et au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, vous nous campez, là. :p

Euh… Ouiii… En même temps on n’en fait pas mystère… ^^’ (mais dans quel pays de dingues on a mis les pieds, nous ? Oo …)

Mais carrément, nous avons d’ailleurs dégotté une info essentielle grâce au screen précédent : vous savez consulter le site officiel ! <3 (mais OMG… Oo…)

Beeennn… C’est à dire que… comme je l’ai dit au début de l’article… j’ai du farm à faire… Donc si, y’a de fortes chances que je sois co, navrée de contrarier tes plans. ;)

Non, on attend de voir combien de temps vous allez mettre pour vous rendre compte que notre auto-rez est down. :p

Si tu aimes ce genre de rapports, on peut essayer de t’arranger le coup avec Lunndrill… ^^’ Mais on te garantit rien !

C’est plus ton gros bâton qui risque de l’intéresser… Si tu vois c’que j’veux dire… ^^’ (mais au secours !!!)

Ça fait un bout de temps, oui. xD Au plaisir de te recroiser, Feith ! Et de te combattre, cette fois. ;)

Sha-sha